Benoît Puillet
Benoît Puillet est le onzième des quinze enfants de sa fratrie. Il fut d’abord instituteur à Amplepuis mais, à la recherche d’une meilleure fortune dans le commerce, il acquiert quelques compétences dans le négoce des produits coloniaux dans la ville de Marseille.
Son objectif a toujours été de s’élever dans la société, c’est pourquoi il s’est exilé à la source du négoce des produits coloniaux (sucre et épices) à Ile Maurice et Batavia.
Benoît a offert un mécénat qui a permis de contribuer à l’achèvement de l’église d’Ecoche, il fut même ordonné prêtre à Aiguebelle et il y fut enterré.
Dates clés
1838-1852 : Exil à Batavia (capitale des Indes Néerlandaises). C’est le décès de son père qui le décide à revenir en France
1841 : Découverte en parallèle de ses activités de négoce qui a permis une grande amélioration dans la fabrication du sucre. Il est parvenu à le clarifier d’une façon peu coûteuse. Cette découverte lui a valu un brevet pour toute l’île de Java.
1847 : Prépare une affaire qui « donnera de jolis bénéfices ». Cette affaire pourrait être une sucrerie. Quoi qu’il en soit, son affaire lui permet de disposer d’une rente de 1.500 francs lui permettant d’offrir des cadeaux à ses frères et sœurs
1852 : Retour en France et poursuite de ses activités de négociant entre Paris, Nantes et la Hollande
1854 : Contribution par ses contacts politiques à l’érection du Cergne en commune en 1854. Le décès d’un de ses frères qui l’entraine à du côté de la religion. Il abandonne sa fortune à un de ses frères pour financer des œuvres de charité.
1855 : Entrée à la Trappe et fondation de 10 000 francs
Sources
Notes et documents l’Eglise à Ecoche et sur l’église d’Ecoche https://www.calameo.com/read/0053036704023df633f1a