André Longeon
9 janvier 1926–20 février 2010
Ville : Saint-Etienne
André Longeon était le fils de Marius Longeon, sculpteur, et de Denise Longeon. Pendant son enfance, il suit ses parents notamment à Vichy où son père réalise le christ du maître autel de l’église Saint Louis. En 1936, son père rachète l’entreprise stéphanoise Pianella-Bourdier de décoration-sculpture, 18 rue Denis Papin.
Fin août 1944, il est admis à l’école des Beaux-Arts de Paris dont il obtiendra le 1er prix en 1945. Il étudie les arts graphiques et la sculpture ornementale de l’architecture intérieure. Il obtient le prix Jacquot, prix de composition modelé. Par la suite, il suit une formation artistique à l’École nationale des arts décoratifs, il s’est spécialisé en histoire et monuments anciens à l’école des monuments historiques du palais de Chaillot.
Après ses études, il cofonde le Trèfle avec deux autres artistes, Édouard Eymard et André Studer. Ainsi, ils ont organisé leur première exposition, intitulée « Départ 47« . En parallèle, il participe à des projets de restauration, notamment en travaillant sur la rénovation du donjon du château de Vincennes.
Après quelques années à Paris, il enseigne le dessin au lycée public d’Autun avant de retourner à Saint-Étienne en 1955. Là-bas, en mai 1956, il se marie à Paulette Ferrand, avec qui il a eu quatre enfants. En 1967, il élargit ses activités en reprenant l’entreprise familiale de décoration. Au sein de cette entreprise, il a notamment contribué à la rénovation de bâtiments emblématiques tels que les préfectures de la Loire et de la Haute-Loire, ainsi que la mairie de Saint-Étienne.
A Saint-Etienne, il travaille à la Préfecture et à l’Hôtel de ville surtout où il restaure avec ses apprentis et compagnons toutes les moulures en stuc de la salle Aristide Briand. A Valbenoite, il répare les chapiteaux de l’église et restaure les fonds baptismaux. Il travailla dans de nombreux lycées publics de la région comme professeur de dessin
Mais c’est la statuaire qui occupe la majeure partie de son activité artistique. Il réalise une première grande statue du Père Champagnat pour la chapelle du Rosey près de Marlhes. Il réalise pour La Valla-en-Gier, berceau de la communauté mariste, une autre représentation monumentale de Marcellin Champagnat. C’est encore à André Longeon que Bourg-Argental doit son Saint François-Régis. A Saint-Etienne, nous lui devons la sculpture de Jean Moulin sur la place du même nom. Et des dizaines d’autres, des centaines même éparpillées aux quatre coins de la France, de Bobigny à la Sainte Baume, de Tartaras à Notre-Dame de la Garde.
Oeuvres réalisées:
– Père Champagnat du Rosey à Marlhes
– Père Champagnat de la Valla en Gier et de l’église de Pélussin
– Jean Moulin de Saint Etienne inauguré en 1983
– Vierges en bois à Bobigny et Marseille
– Saint François Régis de Bourg-Argental et de l’église Saint François de Saint-Etienne
-Caducée à Rive de Gier
– Pierrot de publicité pour des teinturiers à Saint-Etienne
– Dauphin pour une façade du quartier du soleil à Saint-Etienne
– Expositions à Paris, Lyon et Saint-Etienne
-bas-relief à l’école de Tartaras pour symboliser le passé et l’avenir de la commune ETC…