Pascal Clément

12 mai 1945 (Boulogne-Billancourt) – 21 juin 2020 (Paris)

Ville : Saint-Marcel-de-Félines

Il fait des études de lettre et de droit, et passe par l’Institut d’Etude Politique, plus communément nommé Science Po à Paris. Après ses études, il commence en tant que chef du service marketing de la société Rank Xerox, en 1971. En 1977, il occupe sa première responsabilité politique, en devenant maire de la commune de Saint-Marcel-de-Félines sous l’étiquette UDF. Il devient ensuite député de la 6^ème circonscription de la Loire, à partir de 1978. Il intègre le conseil général de la Loire en 1982, et en devient président en 1994. Dans le même temps, il devient la même année avocat à la cour d’appel de Paris. Il n’est pas réélu lors des législatives de 1993, mais redevient député dès 1995. Pendant ses mandats de députés, il exerce plusieurs fonctions ministérielles : ministre délégué aux relations avec l’assemblée nationale (1993-1995), ministre de la justice (2005-2007).

Un élu au service du département : Pascal Clément a engagé plusieurs projets d’importances à l’échelle locale. Il participe notamment à la réalisation de l’autoroute A89, qui relie la ville de Lyon à Balbigny (dans le nord de la Loire) pendant son mandat de député, en obtenant le soutien du premier ministre d’alors, Jean-Pierre Raffarin, et d’un commissaire européen, pour obtenir les financements nécessaires à sa réalisation.

Participation au téléfilm Affaires Etrangères : Il participe dans le dernier épisode de la série, l’épisode 4, en jouant le rôle de l’ambassadeur.

Un élu à l’influence nationale : Il marque la vie politique du pays à plusieurs moments : il s’oppose déjà à l’abolition de la peine de mort (1981), puis crée la loi sur la mise en place du bracelet électronique pour les récidivistes, et ceux condamnés à une peine de plus de 5 ans bénéficiant d’une remise en liberté conditionnelle. Il s’oppose cependant au principe de la peine plancher, souhaité par le président Nicolas Sarkozy.