Suzanne AUBERT
19 juin 1835 (Saint-Symphorien-de-Lay) 1er octobre 1926 (Wellington, Nouvelle-Zélande)
Ville: Saint-Syphorien-de-Lay
Suzanne Aubert s’est illustrée dans le domaine de la religion puisqu’elle était une missionnaire ayant quitté ses terres natales dans la Loire pour celles des Maoris à l’âge de 25 ans, et ce contre l’avis de ses parents. Son combat s’est axé principalement sur les malades et les handicapés. Peut-être a-t-elle découvert sa vocation suite à l’accident auquel elle a elle-même survécu bien qu’il aurait pu lui être fatal. En effet, au cours de sa deuxième année d’existence elle est passée à travers la glace d’un étang gelé ce qui l’a laissée aveugle et handicapée.
Un autre évènement, que la religion pouvait qualifier de miraculeux, survint à ses 10 ans. Après une visite à la cathédrale de Fourvière, sa mère, pourtant malade du cancer, en ressort parfaitement guérie.
Au cours de sa mission à l’autre bout du monde, celle qui devint Sœur Marie-Joseph a rédigé un dictionnaire anglais-maori afin de faciliter le dialogue entre les deux peuples. En plus de cela, et toujours dans l’optique d’aider les Maoris, Suzanne Aubert fondera des institutions destinées à les aider. Cela lui causera quelques oppositions avec le Saint-Siège.
Son action l’a conduite à être faite icône par le pape François au cours de la journée du 1 décembre 2016.
Dates clés
4 septembre 1860 : Embarquement sur un baleinier au Havre suite à l’appel de Monseigneur Jean-Baptiste Pompallier qui fut le premier évêque d’Auckland.
1862 : Fondation de la congrégation de la Sainte-Famille avec des amies religieuses afin de scolariser des jeunes filles maories et métisses.
1870 : Dissolution de la congrégation qui ne la pousse pas pour autant à rentrer en France. Au contraire, elle reste sur place et apprend même comment soigner, par les plantes, les victimes touchées par les maladies apportées d’Europe.
Définition du New Zealand Historical Dictionary :
« Religieuse catholique, herboriste, infirmière, enseignante, travailleur social, écrivain. Cette très courageuse religieuse catholique venue de Lyon en 1860, parmi d’autres réalisations extraordinaires, fut la première en Nouvelle-Zélande à utiliser les plantes médicinales indigènes pour soigner de graves pathologies, sauvant ainsi de nombreuses vies… »
Source : https://www.le-pays.fr/france-monde/actualites/suzanne-aubert-est-partie-sauver-les-maoris_13845688/
Sources
https://www.le-pays.fr/france-monde/actualites/suzanne-aubert-est-partie-sauver-les-maoris_13845688/ et Wikipédia pour les dates et lieux
Pour aller plus loin/source du site :
Suzanne Aubert – Une Française chez les Maoris , par Madeleine Le Jeune et Jessie Munro, paru en 2011 aux éditions Salvator.